Waqas Khan

 
Grand gaillard aux rires fracassants, Waqas est un artiste singulier.
Ses travaux minimalistes construit point par point en opposition avec ce qu’il dégage physiquement reposent sur une pratique méditative.
Waqas passe des heures seul dans son atelier de Lahore capitale du Punjab pakistanais, il dessine des traits, des formes qui grandissent et s’éparpillent dans nos esprits. Un rythme de travail astreignant et quotidien d’ou se dégage une grande force de paix et de force intérieure.
Waqas Khan s’est forgé une réputation en compagnie de ses deux galeristes, et doit dorénavant planifier toutes ses expositions à travers le monde.
Auréolé de succès, Waqas a pu construire son atelier au-dessus de sa maison, seul ou en compagnie d’un assistant il s'exécute pendant des heures, la posture est essentielle et les heures passées ne doivent pas abimer le dos.
Waqas est un homme qui s’inspire de la vie et de ses expériences de ses observations et des autres en grande partie, sans barrière de langue, nationalité ou de religion….

 

 

 

 

 

Aurélie Dubois

Aurélie Dubois est une « artiste de garde » selon l’appellation du psychanalyste et écrivain Daniel Androvski. Par ce terme, l’artiste est garante d’un corpus artistique qu’elle entend défendre et révéler : le corps humain, le genre, les sexualités, la folie, les pulsions, l’inconscient, les animaux, les réprouvés… Pour ce faire, Aurélie Dubois puise dans tout ce qui l’entoure, tous les environnements, les actualités ou ses rêves. L’artiste possède deux ateliers, l’un à Paris, l’autre dans le Loiret où elle a racheté l’ancien café, La godasse, où elle traînait adolescente devenu par la suite une boîte échangiste. Aurélie Dubois s’évertue à faire revivre ce lieu le transformant de fond en comble et le prédestinant à devenir son lieu de vie, de travail, d’échanges avec le public et résidence d’artistes invités.
Aurélie Dubois travaille tous les médiums : le dessin, la photographie, la sculpture, l’installation, la vidéo… Longtemps, les grandes œuvres sur papier à la mine de plomb ou à l’eau croupie furent ses sujets de prédilection pour un corps à corps volontaire avec la matière et son sujet. Les recherches autour de la mise en scène, tant au sens propre qu’au sens figuré, d’une thématique de son corpus occupent aussi son temps. Les ateliers sont les réceptacles de ses expérimentations plastiques. Crayons, pinceaux, appareil photo, ordinateur mais aussi outils de bricolage, marteaux, clous, perceuse… sont autant d’ustensiles qui hantent son antre. Son travail ne cherche pas à être joli ou consensuel, l’artiste veut nous forcer à nous interroger sur nos propres peurs et dénis. Le marteau et l’enclume ne sont pas des instruments de torture mais de réflexion.     

 

 

 

 

 

 

 

 

Photographies : Courtesy Aurélie Dubois