Atef Berredjem

 Atef Berredjem vit entre Annaba et Alger et dispose d'un atelier dans chacune de ces villes. Celui d’Alger est le plus grand et lui permet de réaliser des projets nécessitant de l’espace, celui d’Annaba est plutôt destiné aux recherches théoriques.
Atef est un artiste en mouvement, né en 1982, Atef a étudié à l’école des beaux-arts d’Alger, il travaille sur plusieurs médiums qui vont de la vidéo à la photographie et la performance toujours en questionnant la société et les personnes qui la constitue.
Ancien résident de la Delfina Foundation de Londres en 2011, ses recherches posent la question des évolutions collectives de nos sociétés, et traitent « de la notion de transition » au cours de laquelle l’artiste décèle nos activités : le spectateur est invité à assister à un passage, ou à une action de passage, d’une situation à une autre, d’un état à un autre.
Ancien résident de la Delfina Foundation de Londres en 2011, ses recherches posent la
question des évolutions collectives de nos sociétés, et traitent « de la notion de transition »
au cours de laquelle l’artiste décèle nos activités : le spectateur est invité à assister à un passage, ou à une action de passage, d’une situation à une autre, d’un état à un autre.



La transition socio-politique de son pays, l’Algérie, l’intéresse plus particulièrement ainsi que les nouvelles formes sociales de violence, conséquence de la consommation de masse, notamment technologique. Dans Jughurta on the train, une série photographique sur le voyage, il transpose son atelier dans un espace en mouvement, effectuant plus de 65 allers-retours en train de nuit entre Annaba et Alger. Il collecte les notes et les conversations qu’il engage avec les autres passagers. En observant la maîtrise du mouvement des individus il peut ainsi comprendre et expliquer les différentes strates de la colonisation et la méthode de conquête militaire par la conquête de l’espace qui subsistent dans son pays. Thématique contemporaine d’actualité dans tout pays colonisés, il participe donc tout naturellement avec Naeem Mohaiemen “spécialiste” du mouvement des “non alignés” début 2018 au Beirut Art Center avec son film “ Two Meetings and a Funeral” et avec “A Beautiful palace except one detail”, une série photographique représentant le Palais des Nations vide : créé en 1973 en même temps que se tenait le sommet des “non alignés” à Alger, et que naissait le Bangladesh actuel cessant d’être le Pakistan Oriental.